Mathieu est chez Uptoo depuis cinq ans. Passé par la vente puis le recrutement, il a aujourd’hui une double casquette : celle de directeur produit et celle de responsable de plusieurs business consultants. Passé manager à 25 ans, il revient sur son évolution au sein d’Uptoo.
Comment es-tu arrivé chez Uptoo ?
Je suis arrivé chez Uptoo après deux ans et demi dans une autre entreprise en tant que bizdev. Ce qui est drôle, c’est qu’en arrivant chez Uptoo, spécialiste de la vente et des commerciaux, je n’ai pas continué dans cette carrière commerciale. À mon arrivée, j’ai commencé comme consultant en recrutement !
Bon, il y a tout de même une certaine logique derrière tout ça : en cherchant un poste de commercial, je suis entré en contact avec Uptoo et de fil en aiguille, j’ai été recruté pour un poste de consultant. En démarrant, je me suis dis “OK, les RH, ce n’est pas mon métier, mais par contre, l’aspect challenge, le côté variable, je me suis dit que ça se tentait : j’ai cru dans le poste.”
Bizdev, consultant RH, et ensuite ?
À la fin de la première année en tant que consultant, ma manager a changé de poste chez Uptoo, et l’on m’a proposé de prendre sa place. À partir de ce moment-là, j’ai alors managé une équipe de TA (talent acquisition) pendant deux ans.
Puis, j’ai eu envie d’un peu de nouveauté. Chez Uptoo, les choses bougeaient et l’offre de conseil voyait le jour. J’ai poussé pour faire partie du projet et ainsi accompagner la création de l’offre d’audit commercial. Je me suis pris au jeu, les choses se sont mises en place, si bien que j’ai ensuite récupéré d’autres produits.
Peux-tu nous en dire plus sur tes missions au quotidien ?
Aujourd’hui, j’ai donc une double casquette.
D’un côté, je suis directeur produit. Au quotidien, c’est de la gestion de projet, du pilotage des roadmaps, de la création et de l’amélioration des produits. C’est aussi du travail transverse, avec le marketing, les développeurs et les Sales Ops notamment et du management, car pour chaque verticale produit, il y a un product manager.
De l’autre, je suis responsable de trois business consultants. J’assume alors des missions de management : entrainement et accompagnement des équipes, suivi et reporting.
Comment as-tu vécu ces changements de postes ?
C’est vrai que ç'a beaucoup évolué.
Quand je suis arrivé, c’était l’adrénaline liée aux objectifs qui me motivait avec cette notion de performance, de variable à aller chercher. Ça m’a beaucoup stimulé, notamment le fait de se challenger en équipe : je me suis épanoui dans ce poste.
Aujourd'hui c’est un peu différent, il y a un peu moins cette notion de performance pure et de temps court. Dorénavant, c’est plus l’aspect stratégique, le développement de la marque Uptoo qui me guident. Le fait d’avoir envie de faire des produits forts, reconnus sur le marché, qui répondent à une vraie douleur chez nos clients et qui bien sûr, permettent à Uptoo de continuer de se développer.
Passer manager à 25 ans, comment l’as-tu vécu ?
J’avais des doutes, au début, sur ma légitimité.
Mais finalement, Uptoo c’est une boîte jeune, donc est amené à manager des gens qui ont à peu près notre âge. J’imagine que ça peut être plus difficile de manager des gens qui ont 40 ans par exemple…
Et puis chez Uptoo, on est pas mal accompagné et il faut se convaincre qu’à partir du moment où l’on nous fait confiance, c’est qu’ils ont choisi une personne en qui ils croyaient. Après, le challenge c’est de se sentir légitime et d’être performant.
Et au quotidien, qu’est-ce qui te motive ?
L’innovation, l’accompagnement et le fait d’être “porteur de solution”.
Travailler au produit, c’est trouver de nouvelles opportunités business, mais c’est aussi développer et améliorer l’existant. Il faut savoir être à l’écoute, entendre et intégrer les retours internes comme externes pour sortir des produits qui sont canons, qui produisent un effet “waouh” auprès de la boite et des commerciaux. Et c’est vraiment stimulant.
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite changer de poste et/ou passer manager ?
Je ne vais pas fais faire dans l’originalité mais : levez la main ! Soyez proactif.
Et si vous doutez de votre légitimité à cause de votre âge… C’est un faux problème ! Je pense sincèrement que c’est sain de se poser la question, mais à partir du moment où l’on vous fait confiance : il faut se lancer.
En résumé… Si on vous fait confiance, faites-vous confiance !
